Finance solidaire : un écosystème vertueux en plein essor
Plus d’un million d’épargnants ont déjà souscrit un produit de ces finances solidaires. En 2014, l’épargne solidaire a affiché un chiffre supérieur à 6 milliards d’euros, augmenté de 13,6 % par rapport à l’année précédente, mais demeure infime par rapport à l’ensemble de l’épargne financière des ménages français, juste une proportion de 0,16%.
Le fonctionnement de la finance solidaire et les acteurs qui y interviennent déterminent sa position sur le plan économique national.
Le fonctionnement de la finance solidaire
En général, la finance solidaire rassemble tous types d’épargnes destinées au financement d’activités à caractère social qui ne sont pas nécessairement rentables dans l’immédiat. Malgré les caractères communs, il existe des différences d’utilité entre la finance solidaire et la finance éthique, le microcrédit et à l’investissement socialement responsable.
La finance solidaire inclut des organismes de financement disposant de statuts spécifiques et fournissant des ressources financières à certaines structures de l’économie sociale et solidaire, entre autres des associations, des coopératives ou à des individus qui ne peuvent pas intégrer les circuits bancaires traditionnels. La finance solidaire collecte l’épargne des particuliers qui en admettent une rémunération relativement basse par rapport à d’autres systèmes financiers. En effet, ces particuliers deviennent épargnants solidaires en suivant deux démarches dont l’investissement solidaire et l’épargne de partage. Les individus peuvent faire appel à des huissiers pour gérer leur argent, par exemple pour la gestion locative avec http://www.tggv.fr